Sur LCI, dimanche 24 octobre 2021, Christophe Castaner est revenu sur son profil « atypique » et sur la carte qu’il pourrait jouer dans la campagne potentielle d’Emmanuel Macron pour 2022.
Au soir du dimanche 24 octobre, la discussion a tourné autour de la présidentielle 2022 sur LCI. Darius Rochebin recevait Christophe Castaner et n’a pas hésité à le questionner sur la campagne à venir du partie La République en Marche, dont il est le président à l’Assemblée nationale. Qualifié d’ »atypique » par le présentateur, le député a rapidement acquiescé à l’entente de cet adjectif : « Je sais que je ne fais pas partie du parcours classique des responsables politiques qui ont les postes que j’ai« , a-t-il commenté avant d’étayer : « J’ai passé mon bac en candidat libre et j’ai eu la chance de l’avoir, et ensuite j’ai pu faire du droit. Mais j’ai eu de la chance, et puis la faculté m’a permis d’être là où je suis. » Face à ce soutien de poids du camp d’Emmanuel Macron, Darius Rochebin s’est autorisé une comparaison : « Il y a beaucoup d’intellos (chez LREM, ndlr). Les Gabriel Attal, Clément Beaune, Alexis Kohler, etc. Vous n’avez jamais revendiqué ce mot ‘intello’ ?«
Cette observation a beaucoup fait rire son invité. « Non, mais je ne suis pas totalement con non plus« , a tenu à rassurer Christophe Castaner, hilare. Emmanuel Macron est lucide. La présence de Christophe Castaner aux côtés de l’actuel président de la République pourrait être d’une importance stratégique non négligeable, si ce dernier venait à officialiser sa volonté d’un second quinquennat. Bien qu’il ne se « projette pas dans la campagne« , l’ancien ministre de l’Intérieur est conscient de sa popularité.
«Je ne suis pas complètement con non plus», le rire de @CCastaner sur @LCI, évoquant son profil «atypique», loin des élites traditionnelles, mais qui pourra jouer dans la campagne un rôle complémentaire à ceux de @GabrielAttal, @CBeaune et autres figures du camp @EmmanuelMacron. pic.twitter.com/y7qPN9WtKG
« On peut passer à côté de réalités, d’inquiétudes profondes »
« J’étais ce week-end dans mes terres des Alpes-de-Haute-Provence et je sais le rapport aux gens que j’ai et combien ça m’est utile. Même quand j’étais en fonction, en tant que porte-parole du gouvernement, j’ai travaillé au maximum pour garder ce lien« , a-t-il expliqué avant de dévoiler : « On écoute beaucoup de monde, on a beaucoup de conseillés, on lit les sondages. J’adore ça. Mais en même temps, on peut passer à côté de réalités, d’inquiétudes profondes. » Une question subsiste : Emmanuel Macron est-il prêt à écouter ?
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Capture d’écran LCI
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